De vous à moi, qui suis-je réellement ?
Surnommée Brigitte ou Mère Thérésa, j’ai de tout temps été l’amie des animaux et de la Terre, respectueuse de l’environnement et de ses habitants.
L’écologie est devenue à la mode : il était temps et c’est tant mieux !
Parce que de mon temps (pas si lointain tout de même) c’était plus d’un air moqueur ou taquin que l’on me regardait. De ma grande passion d’adolescente - les oiseaux et les animaux - l’on me disait que ça passerait quand je grandirai. De mon agacement face aux 1000 et 1 petits gestes de chacun à jeter ses bouteilles d’eau par dessus bord, ses mégots sur la plage, ses papiers par terre (… et j’en passe), l’on ne comprenait l’ampleur de ce geste reporté à l’échelle planétaire (et si tout le monde faisait ainsi ?).
Heureusement, les temps changent…
Aujourd’hui devenue maman de 4 enfants, je n’ai pourtant pas été aussi respectueuse de la planète que ce que j’espérai. Ou du moins de ce que l’on me faisait croire.
Devenir mère pour la première fois provoque tant de bouleversements et d’incertitudes profondes qu’il n’est pas toujours facile d’écouter sa propre voix intérieure. Alors on suit d’autres voix et l’on tombe bien vite dans les pièges de la Haute Consommation : Se sentir bonne maman en achetant ces lingettes si douces pour la peau de bébé… Ou encore choisir des couches si mimi avec leurs petits motifs colorés…
Puis devenir mère pour la première fois de jumeaux (mes bébés n°2 et n°3) pose alors d’autres interrogations : on a entendu parler des couches lavables, mais quelle surcharge de travail, pense-t-on…
C’est au quatrième bébé, en 2008, que j’ai eu l’irréparable déclic qui me fera bannir à tout jamais le tout jetable. Quelle hérésie de consommer des produits jetables ! Quelle quantité de déchets amassés et d’heures de fabrication, pour des produits qui serviront de 3 secondes (lingette jetable) à quelques heures (couche jetable) !
Tout s’enchaine très vite en moi et me voilà de plain-pied dans les 3 R :
Parce que de mon temps (pas si lointain tout de même) c’était plus d’un air moqueur ou taquin que l’on me regardait. De ma grande passion d’adolescente - les oiseaux et les animaux - l’on me disait que ça passerait quand je grandirai. De mon agacement face aux 1000 et 1 petits gestes de chacun à jeter ses bouteilles d’eau par dessus bord, ses mégots sur la plage, ses papiers par terre (… et j’en passe), l’on ne comprenait l’ampleur de ce geste reporté à l’échelle planétaire (et si tout le monde faisait ainsi ?).
Heureusement, les temps changent…
Aujourd’hui devenue maman de 4 enfants, je n’ai pourtant pas été aussi respectueuse de la planète que ce que j’espérai. Ou du moins de ce que l’on me faisait croire.
Devenir mère pour la première fois provoque tant de bouleversements et d’incertitudes profondes qu’il n’est pas toujours facile d’écouter sa propre voix intérieure. Alors on suit d’autres voix et l’on tombe bien vite dans les pièges de la Haute Consommation : Se sentir bonne maman en achetant ces lingettes si douces pour la peau de bébé… Ou encore choisir des couches si mimi avec leurs petits motifs colorés…
Puis devenir mère pour la première fois de jumeaux (mes bébés n°2 et n°3) pose alors d’autres interrogations : on a entendu parler des couches lavables, mais quelle surcharge de travail, pense-t-on…
C’est au quatrième bébé, en 2008, que j’ai eu l’irréparable déclic qui me fera bannir à tout jamais le tout jetable. Quelle hérésie de consommer des produits jetables ! Quelle quantité de déchets amassés et d’heures de fabrication, pour des produits qui serviront de 3 secondes (lingette jetable) à quelques heures (couche jetable) !
Tout s’enchaine très vite en moi et me voilà de plain-pied dans les 3 R :
Réutilisable, Recyclable et Recyclé.
Partant des couches lavables, des lingettes lavables, du liniment oléo-calcaire fait maison, l’on ne peut que déraper davantage vers cet engrenage bon pour tout : planète, santé, porte monnaie.
Faire mes yaourts dans des pots en verre afin de réduire les déchets de tous ces pots en plastique non recyclable, faire son pain et les goûters des enfants pour ne plus empoisonner non seulement mes bambins par tant de sucres et graisses cachés mais aussi la planète par tant d’emballages et de sur-emballages pour un si petit gâteau…
Et puis se lancer dans l’aventure de la lessive et des produits nettoyants faits maison pour avoir un jour réalisé que tout ce que l’on déversait dans nos canalisations allait bel et bien dans la nature avant d’être recueilli par les stations d’épuration… Comprendre aussi qu’un flacon de produit ménager me servira bien des années puisqu’une fois fini il sera de nouveau rempli avec des ingrédients de base, simples, non polluants et peu chers (eau, vinaigre blanc, bicarbonate pour l’essentiel). Constater qu’un petit cube de 300g de savon de Marseille prend bien peu de place dans le Caddie, n’a pas d’emballage, ne vaut que 3.5 € (bon cube sans glycérine) et me permettra, ajouté à quelques litres d’eau, de pouvoir faire __ machines de linges…
Mais mon déclic fut fortement renforcé avec l’affaire du BPA qui attira mon attention non seulement sur les dangers dissimulés dans les biberons mais aussi sur toute la toxicité impliquée dans tous les plastiques, quelque soit leur famille. Horreur fut de constater que j’étais devenue la Miss plastique de la maison sans m’être une seule fois posée la question « le plastique est-il bon pour ma planète et moi-même ? ». Tellement pratique ce plastique quand on veut rendre les enfants autonomes : des verres, des couverts, des assiettes et des bols, des pichets et des gourdes, des saladiers… tout en plastique ! Tellement résistant que même les rayures, voire les effilochages de ces produits plastiques, ne m’inquiétaient pas.
Je fus donc profondément bouleversée de constater à quel point j’avais pu être aveugle ! En un éclair, tout fut jeté (plastique abîmé = lixiviation = migrations des substances chimiques le constituant dans la nourriture) ou « recyclé » pour une autre utilisation (mes gobelets plastiques allaient devenir des Vizirettes idéales pour ma lessive maison !).
Mais alors, par quoi remplacer tout cela sans craindre de casse ? Mes enfants grandissant j’osai le verre pour les verres, des couverts en inox 18/10, des assiettes en céramique… Mais après ? Que leur proposer pour l’irremplaçable gourde anti-fuite posée sur la table de chevet ? Pour emballer mes bons petits goûters pour l’école ? Dans quoi mettre mes 2 litres d’eau à emporter lors de nos balades ? Mon petit bébé évoluant, quel petit biberon d’eau lui proposer ? Dans quoi cuire et mixer sa nourriture, voire la conserver ? Une parenthèse pour vous féliciter de lire tout ce blabla ! En récompense, si vous pensez passer commande, ouvrez un compte (en cliquant sur le bouton "votre compte" en haut à droite de la page de la boutique) puis envoyez un mail à la boutique avec pour code dans l’Objet de votre message « on sait tout » : je vous adresserai une réduction, c’est promis ! Nota : ouvrir un compte ne vous engage nullement à commander : cela vous attribue un numéro client qui me permettra de pouvoir vous attribuer un code personnel. Si vous changez d'avis et ne souhaitez plus commander, aucun soucis, aucune obligation !
Les commerces classiques ne proposaient pas ce que j’attendais. Les gourdes n’étaient faites que de plastique ou d’aluminium dont l'intérieur est recouvert…de plastique !
Alors je me suis lancée et ai pensé sans-bpa.com pour les mamans comme moi.
Mon projet a démarré quand la vie m’a rappelé, à la veille d’un printemps devenu alors bien fade, que notre passage sur Terre n’était qu’éphémère : oser vivre sa vie pleinement, ne pas passer à côté de l’essentiel, voir les choses avec plus de légèreté, et enfin oser être audacieux pour ne rien regretter.
6 mois après, mon petit projet va enfin pouvoir commencer.
Pour ma part, je suis ravie d’avoir regroupé des produits qui me correspondent et comblent mon quotidien et celui de mes enfants.
J’espère qu’il en sera de même pour vous et c’est là l’unique ambition de mon projet : que mes trouvailles puissent être profitables à tous !
Bien à vous…
Katia
octobre 2009
PS : Oui, ce fut un peu long ! On me le reproche à chaque fois, de ne pas savoir faire plus court… Mais c’est justement ça qui me caractérise : tous ces détails forment pour moi l’essentiel du message que l’on veut communiquer. Ça, c’est tout moi !
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